Des sondés favorables à une installation « automatique »
Près de deux personnes interrogées sur trois seraient favorables à ce que l’installation de cette application soit automatique, par les opérateurs téléphoniques ! Un mode de fonctionnement qui ne semble cependant pas être techniquement réalisable. Un pourcentage similaire garderait « probablement » ou « sans aucun doute » l’application sur leur téléphone si elle y était installée automatiquement.
L’étude identifie trois principaux freins à l’adoption large de cette application, condition sine qua non de son efficacité :
les risques d’un piratage du téléphone sur lequel l’application est installée ainsi que la possibilité que cette surveillance puisse être prolongée même après la pandémie (un quart des sondés respectivement) et le risque d’une augmentation de l’anxiété liée à l’utilisation de cette application (un cinquième des personnes interrogées). Les difficultés techniques d’installation ou d’activation restent marginales.
Par ailleurs, plus de la moitié des sondés seraient favorables à ce que les données récoltées par l’application soient mises à disposition des chercheurs après la fin de l’épidémie.
Enfin, les chercheurs notent qu’en Allemagne, au Royaume-Uni et en Italie, où les chercheurs ont également réalisé un sondage, les résultats sont « très similaires » à ceux observés en France. « L’application n’étant utile que s’il y a un nombre suffisant d’utilisateurs, nous jugeons nos résultats comme étant porteurs d’espoir quant à la viabilité d’une telle approche », se félicitent ainsi les chercheurs.
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