Source : WeDemain
Architecte belge, Koan Vandewalle s'est construit cette maison sous une serre en verre pour bénéficier d'un micro-climat pendant au moins 9 mois de l’année. L'habitation se veut aussi autosuffisante en énergie, en eau, et très connectée à la nature. Dotée de panneaux solaires, d'un récupérateur d'eau de pluie, et d'un potager pour cultiver des légumes toute l'année ; un luxe en période de confinement...
Une maison 100 % autonome
Grâce à la structure et aux matériaux utilisés, la température reste constante, sans besoin de chauffage en hiver ou de climatisation en été. "S'il fait trop chaud, le toit de la serre peut s’ouvrir. Nous avons aussi quatre grandes portes coulissantes et un puits canadien qui permet de faire circuler de l’air froid venant du sol", explique l’architecte. Les 72 panneaux solaires intégrés à l'ossature de la serre doivent aussi pouvoir couvrir les besoins en eau chaude et en électricité du foyer. C'est du moins ce qu'espère la famille Vanderwalle. Car la maison est encore en période de test, durant laquelle la famille va mesurer précisément sa consommation énergétique. Pour l'instant, elle reste reliée au réseau, "au cas où". Cette maison-serre est aussi autonome en eau : l’eau de pluie est filtrée et réutilisée. Et les eaux usées sont envoyées dans une fausse sceptique naturelle dans laquelle des roseaux et d’autres plantes les filtrent avant qu’elles ne soient rejetées dans un cours d’eau. Se reconnecter à la nature, voila l'idée qui a poussé la famille à se lancer dans ce projet. La serre permet d’avoir une ouverture totale sur l’environnement extérieur. La véranda abrite aussi un jardin avec une terrasse, où les habitants peuvent se prélasser, un bassin de baignade et un potager. Bref, la véranda devient une pièce à vivre à part entière. "Sous la serre, nous pouvons cultiver des herbes aromatiques, des légumes et plus spécifiquement des plantes qui ont besoin de chaleur comme des oliviers, des figuiers ou des vignes. À l’extérieur de la serre nous aurons un jardin potager en permaculture. Nous allons essayer d’aller le plus loin possible vers l’autonomie alimentaire", développe l’architecte belge. "Pour le moment nous n’avons vu que des avantages à vivre dans cette maison. Les enfants en sont très fiers. Nous sommes beaucoup plus souvent dans le jardin", précise à We Demain Koen Vandewalle.
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